1975 - Comme un Bommerang
La nuit du 15 avril, lors d'une drogue-partie entre jeunes dans une villa niçoise, Eddy (Louis Julien), dix-sept ans, tue accidentellement un officier de police. Son père Jacques Batkin (Alain Delon), riche transporteur d'origine polonaise remarié à Muriel (Carla Gravina), obtient de son avocat et ami, le vieillissant maître Ritter (Charles Vanel), qu'il le défende. Décidé à sauver son fils de la prison à vie, voire de la peine capitale, Batkin rencontre la veuve Grimaldi (Suzanne Flon) afin de lui témoigner son affliction. D'abord conciliante, elle refuse sa clémence lorsque la presse révèle le passé criminel de l'industriel. Cette nouvelle suscite la fierté d'Eddy, mais son père l'en défend.
Aveuglé par son amour paternel, Batkin se rend chez les Feldman (Reinhard Kolldehoff) et (Louisa Colpeyn), chez qui s'est déroulé le drame, et frappe leurs fils jumeaux (Laurent Malet) et (Pierre Malet), responsables d'avoir distribué de la drogue et sorti leur fusil.
Il vient terroriser un horloger (Jacques Rispal) et son épouse (Monique Chaumette), revendeurs de câme, et provoque malgré lui une crise cardiaque chez l'homme.
Imitant son père qui, en son temps, avait ainsi réussi à sortir de prison, Eddy simule la folie de la persécution, ce qui a pour effet de renforcer la sévérité du juge d'instruction (Christian de Tillière). Voyant son ami Jacques sombrer dans la déraison, Ritter invite le jeune détenu à se montrer responsable et repentant.
En recevant une lettre de son fils des mains de maître Vaulnet (Gérard Hérold), qui seconde Ritter, l'industriel se précipite à la prison : Eddy a tenté de se suicider. Quelques jours avant le procès d'assises, Jacques, aidé de quelques truands, fait évader Eddy lors d'un déplacement en fourgon cellulaire. Pourchassés par la police, suivis par les journalistes, les deux fuyards parviennent à gagner la frontière italienne...